"Les racines du manque" de Anne-Marie Bernard

4ème de couverture: Aujourd'hui reconnu par son pays, l'écrivain et poète espagnol Justo Alejo Arenal naquit en 1935 dans un milieu paysan très pauvre. L'Armée fut pour lui le seul moyen d'étudier gratuitement. Il souffrit une Espagne morbide, à l'imaginaire confiné. Il fut déchiré entre la fatalité de ses origines qui ne lui permettaient pas de quitter l'Armée et le besoin vital d'écrire une poésie avant-gardiste. Justo est aimé d'Anna, jeune française qui se dégage à peine des barbelés d'une jeunesse meurtrie. Dans un style original et poétique, ce récit retrace le cheminement du poète pris au piège de son destin et nous interroge sur la fatalité.

Mon avis: J'ai reçu ce roman à l'occasion de la masse critique organisée par Babelio. C'était l'un de mes choix car j'aime bien lire des biographies. Je ne suis pas très poésie mais j'ai voulu goûter à ce récit pour connaître cet auteur. Au début j'étais un peu déçue car Anne-Marie décrit la vie de Justo de façon poétique et cela m'a perturbé, définitivement je n'aime pas la poésie. Comme je n'aime pas abandonner un livre j'ai continué et la magie a opperé. Je me suis plus intéressée à la vie de cet homme assez perturbée. Je me suis un peu reconnue dans la précarité dans laquelle il a grandit, où l'envie d'apprendre est plus forte et surpasse tous les obstacles. J'ai réussi à sentir l'oppression de la dictature et j'ai trouvé que Justo a été courageux de continuer à écrire malgré les menaces qu'il subissait. Malgré que je ne sais pas apprécier les poésies qu'il a écrites je conseille ce récit.